DÉMARCHE ARTISTIQUE

Native de Laval en 1950, j’habite la région des basses Laurentides depuis 1987.

Mon médium est la peinture à l’huile à  laquelle je mélange de temps à autre du plâtre et d’autres médiums.

En 1983, j’ai commencé à peindre avec ma mère.  Elle adorait ça et je l’admirais.  Un jour, elle est arrivée avec une toile vierge et m’a dit : « Tiens essaie ».   Je n’avais aucune idée comment faire et quoi peindre.  J’ai laissé aller mon imagination et j’ai peint une fille de dos appuyée sur un arbre. C’était pas mal pour commencer. Mais à ce moment, j’ai eu le sentiment qu’il y avait quelque chose en moi qui dormait. 

Je me suis alors achetée quelques toiles et le matériel et j’ai commencé à reproduire des images trouvées un peu partout. Je peignais de temps en temps car mes enfants étaient très jeunes et je travaillais. Mais c’était toujours en moi. Je courrais les expositions afin de voir tous ces artistes qui faisaient exploser leurs talents. Je posais beaucoup de questions. J’étais à la recherche de mon filon à moi.

J’ai suivi quelques cours offerts par les municipalités pendant quelques années. J’y ai découvert ce que j’aimais le plus : Tous ce qui avait une source de vie. Des animaux, des enfants, des vieillards, une fleur mais avec une petite bibitte. Quelque chose de vivant.

En 2008, je voulais apprendre le portrait et je me suis mise à la recherche d’un peintre portraitiste afin de réaliser mon rêve. J’ai trouvé, auprès de Ginette Pilon, ma voie d’expression.  J’ai beaucoup appris de ses enseignements et elle a découvert que j’avais beaucoup de potentiel en moi qui ne demandait qu’à exploser. 

Un jour elle m’a dit : « Diane, tu ne fais plus de reproduction de toiles des autres » Et là, j’ai commencé à peindre à partir de photos que je prenais ou que j’achetais avec les droits d’exclusivités. J’ai été son élève pendant 5 ans.

En 2012, elle me dit : « Tu es prête à exposer tes œuvres »  J’y rêvais tellement. Ma première exposition a été au Symposium de peinture à la Gare de Prévost. Ce fut le début de ma démarche artistique et ce fut fantastique. Peindre devant les gens qui vous posent des questions, j’ai adoré l’expérience. Et j’ai recommencé plusieurs fois par la suite à différentes expositions. Ça me procurait tellement d’énergie.

En 2013, mon mari est décédé après une longue maladie et ça m’a pris du temps pour recommencer à peindre.  Environ une toile par année. Puis, j’ai repris le beat. Durant le confinement, ça m’a aidé à évacuer : la peur, les frustrations, la solitude et apprendre à mieux me connaître.

Le choix de mes toiles vient d’un sentiment intérieur profond dans mon plexus. Maintenant, je suis là toute entière.

Voilà mon parcours en toute humilité.

 

 

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